mardi 28 février 2023

La phytothérapie : les erreurs de l’automédication…

 



L’automédication peut être définie comme le simple fait de se soigner soi-même.

L'automédication peut en effet entraîner un mésusage des médicaments et une aggravation de l'état de santé de la personne malade. Le mésusage peut prendre de multiples formes comme les erreurs de posologie et la prise simultanée de différents médicaments modifiant mutuellement leur efficacité.

La phytothérapie est une branche de la médecine utilisée depuis des millénaires, considérée comme une médecine traditionnelle ou médecine non conventionnelle par l’OMS. Elle est fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels.

- La première erreur en médecine alternative est L’identification botanique de ces plantes dans la nature, et celles qu'on ne trouve qu'en pharmacie.

Car il existe une confusion de plantes qui se ressemble et qui n’ont pas les mêmes vertus, ce qui peut provoquer des intoxications. Mais, également la confusion des noms des plantes médicinales.

- la seconde erreur : 

-La grande majorité des usagers des plantes médicinales sont analphabètes.

Ce taux d’analphabétisme clairement élevé chez les utilisateurs des plantes médicinales, peut constituer un vrai obstacle au développement local, et favorise la dégradation des ressources naturelles.

Nous constatons également aujourd’hui l’apparition de charlatans de tous genres, qui profitent de cette situation, pour prescrire n’importe quel remède sans aucune base scientifique.

Selon BENKHNIGUE et al. (2011) qui citent que la connaissance des propriétés et usage des plantes médicinales sont généralement acquises suite à une longue expérience accumulée et transmise d'une génération à l'autre. La transmission de cette connaissance est en danger actuellement parce qu'elle n'est pas toujours assurée.

-La troisième erreur : la cueillette des plantes médicinales.

-  Selon BOUNAR et al. (2013), l'anarchie dans l'exploitation des espèces connues pour leurs vertus thérapeutiques constitue un risque pour leur survie. Certaines espèces sont en danger d'extinction en raison de leur surexploitation.

Généralement, on ne connait pas : Le Savoir où les trouver, quand les cueillir, comment les conserver.

 

Utilisation intensive et collecte incontrôlable :

Il y a une grande augmentation ces dernières années de la demande en remèdes d’herboristerie par la population rurale, qui compte exclusivement sur les plantes médicinales pour soigner les maladies, ainsi que la population urbaine revient en force à des remèdes à base des plantes. De plus, plusieurs plantes médicinales locales sont déracinées sans aucun contrôle. Ces phénomènes ont provoqué la dégradation de nombreuses espèces médicinales.

NB : le plus grand problème chez nous est qu’on n’a pas une exploitation des plantes médicinales.

-La quatrième erreur : LES POSOLOGIES

Toutes les indications doivent être précises pour chaque plante (comment la consommer, la préparer)

 

Selon BENLAMDINI et al. (2014), les plantes médicinales peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont utilisées inconsciemment, et cela s’affirme chez les personnes analphabètes qui ne peuvent pas comprendre précisément les consignes verbales transmises par les herboristes et les guérisseurs. Par conséquent, elles ne respectent pas la dose, la partie utilisée et le mode de préparation des plantes médicinales, ce qui se manifeste par des effets néfastes sur la santé de l’usager lui-même et sur la sauvegarde de la biodiversité.

- La plupart des utilisateurs des plantes médicinales dans notre zone utilisent les plantes médicinales avec des doses non précises ;les périodes des traitements et sous quelles formes (infusion, décoction, macération, teinture mère, EPS,…).savoir leurs contre-indications et interactions médicamenteuses.

Selon BENKHNIGUE et al. (2011), la dose reste encore aléatoire, ce qui se manifeste par des effets néfastes sur la santé car il se dit "aucune substance n'est poison elle-même, c'est la dose qui fait le poison".

- les plantes, qui sont supposées être très dangereuses dès que les doses thérapeutiques sont dépassées.

- La faible fréquence d'utilisation de ces espèces peut être expliquée par la toxicité de certaines espèces qui rend la population très méfiante vis-à-vis de ces plantes (HSEINI et al., 2007

- On note également une perte d'informations sur les plantes médicinales, ce qui s'explique par la méfiance de certaines personnes, particulièrement les jeunes, qui ont tendance à ne plus trop croire en cette médecine traditionnelle.

La dernière erreur : La conservation

Chez nous, on n’a pas les connaissances de préserver les plantes médicinales.par exemple : si on doit les sécher à l’ombre ou au soleil ou bien les conserver dans des récipients hermétiques adéquats à l’abri de la lumière et de l’air afin qu’elles préservent toutes leurs bonnes principes actifs.

Conclusion :

Malgré tous ces erreurs :

- Mais, rien de mieux que les soins naturels pour éviter les effets secondaires.

Si on en croit au hadith de notre bienaimé prophète Mohamed (psdsl) : « tous maux créait par dieu, il lui avait créé son remède, celui qui le sait, le sait, celui qui l’ignore, l’ignore, a part la mort » alors, on croit bien qu’il y’a un remède ;à ;toute ;maladie, mais il suffit juste de faire des recherches.

Locution du jour : « si on veut apprendre, il faut savoir écouter et poser les bonnes questions ».

Amicalement à vous !

Mustapha.L              

Comme toujours : choisissez la nature avant la chimie !

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Mustapha Laouedj

 

Conseiller en phytothérapie et herboriste.

 

Samedi :Consultation gratuite sur rendez-vous au :

 

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Adresse : Hadjout-Tipaza- Algérie

A côté de l’ex Daïra et APC de Hadjout.

 

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